Les Auteurs des Préludes Mieux-être 2020

Originaire des Pays de La Loire, je passe une enfance (à Javron) et une adolescence (à Mayenne) plutôt tranquilles et banales dans ma verte Mayenne. Après avoir fait mes 4 années de collège à Saint-Louis-de-Gonzague, je passe mon Baccalauréat B au Sacré-Cœur de Mayenne, une institution privée dirigée de mains de maitre par le Père Loiseau. 

Mon année de terminale fut une année redoutable car j’avais beau travailler dur, mon année a été jalonnée de résultats très moyens. Les examens blancs se soldaient autour de 6 sur 20 de moyenne. Bref, un carnet scolaire assez pitoyable. 

Contre toute attente, le mois de juin 1981 fut un bon cru puisque le 1^er, j’avais le permis de conduire et le 30, j’avais le bac B du 1^er coup. L’essentiel était de l’avoir mais avec mon carnet scolaire de l’année, j’étais refusée dans toutes les écoles et j’ai dû me rabattre sur la fac d’AES (Administration Economie et Social) à Laval (annexe de la fac du Mans).

En janvier 1982, j’ai passé le concours des PTT. Je fus reçue 498^ème sur 5000  places à pourvoir et j’ai donc fait partie d’un premier groupe nommé au 20/04/1982 avec une formation préalable au métier de guichetier qui se déroulera à Nantes jusqu’au 28 juin. 

Après 19 ans passés à Paris de 1982 à 2001, je pars travailler sur Caen où j’habite toujours.

J’ai aujourd’hui 56 ans, 37 ans d’ancienneté dans l’entreprise. Je suis la maman d’une grande fille Marine qui a 16 ans.

Travaillant à France Télécom depuis 1982, je vous propose de découvrir l’évolution d’une salariée au fil de 4 décennies où l’entreprise connait une évolution fulgurante. Cela vous permettra de comprendre les mécanismes d’un management « par la terreur » dans les années 2006/2010 qui peuvent conduire au suicide. Ma vie a basculé le 26/04/2011 mais 8 ans plus tard, avec le procès des dirigeants de l’ère Lombard, je vais pouvoir vous embarquer dans les coulisses d’un procès historique à divers niveaux pour lequel je me suis portée partie civile avec 166 autres salariés. 

Je vais pouvoir vous donner les clefs qui m’ont aidée à m’en sortir car il y a une chose dont je suis sûre et certaine aujourd’hui : c’est que pour guérir d’un BURN OUT, il est essentiel d’être actif dans sa guérison. 

En effet, à travers mon expérience, le lecteur verra tout ce qu’il est possible de mettre en œuvre pour sa propre survie : suivi médical, psychologique, médicaments, cure thermales à Saujon, médecines parallèles (sophrologie, méditation, magnétiseur, hypnothérapeute…), se tourner vers des associations qui peuvent nous aider : Souffrance et Travail, FNATH, les Ateliers du Travail…, s’investir dans des association caritatives et surtout découvrir ou redécouvrir ses passions qui permettent de vivre des parenthèses enchantées…

Mais une décennie c’est long,
Une décennie de souffrance, c’est très long,
Une décennie de survie, c’est trop long.

PLUS JAMAIS CA !